C U R I O S I T Y x E X É C O

CONFÉRENCE

QUELLE PLACE POUR NOS VULNÉRABILITÉS AU TRAVAIL ?

Une conférence donnée au Commissariat à l’Énergie Atomique de Grenoble. Il y est question du culte de la performance et des mythologies attenantes, de la possibilité d’une éthique des limites, et de la perspective d’une société de soin. 

C U R I O S I T Y

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COMMENT J’AI FAILLI DEVENIR UNE CHEFFE TOXIQUE

« J’adorerais avoir le bonjour affirmé. Un bonjour ouvert et sûr de lui. Un bonjour qui invite, un bonjour qui incite. Un bonjour qui se respecte. Non, moi, mon bonjour, il s’excuse. Il commence beaucoup plus aigu que ma voix habituelle, avant de s’étioler complètement. C’est un bonjour pas vraiment timide, mais pas complètement à l’aise non plus. Un bonjour qui ne voudrait pas déranger. […] »

M O N T P E L L I E R D A N S E
LIVRET DE FESTIVAL

MERCE CUNNINGHAM, UN AMÉRICAIN À MONTPELLIER

Raconter l’histoire du chorégraphe Merce Cunningham à Montpellier Danse, en faisant la part belle aux anecdotes et aux souvenirs sensibles. Un récit pour rendre compte de l’un des tournants majeurs dans l’histoire de la danse.

M A G A Z I N E S O C I A L T E R

UNE TRIBUNE SUR L’URGENCE ET LE TEMPS LONG

LE TEMPS DES ASPÉRITÉS

« Chaque matin, l’urgence murmure à mon oreille qu’il est déjà trop tard, que nous devons bifurquer, changer de système, maintenant, tout de suite.

Chaque soir, les conséquences de l’accélération industrielle et culturelle m’enjoignent à ralentir, à prendre le temps, à anticiper les effets secondaires.

Entre les deux mon cœur balance et la planète se meurt. […] »

U S B E K & R I C A
ENTRETIEN AVEC LE GROUPE CATASTROPHE

Usbek & Rica : Pourquoi avoir fait le choix de vous appeler Catastrophe ?

Catastrophe : (Rires) Quand les choses finissent - toutes les choses : un couple, une société, une rencontre - il y a un instant où elles deviennent vraiment importantes, belles, rares et intenses. Comme si leur essence se condensait parce qu’elles touchent à leur fin. C’est un instant très fort, un peu comme le rayon vert. On s’est dit qu’on aimerait faire de la musique comme si c’était toujours la dernière fois. Alors avant chaque concert, on se rappelle qu’on va mourir et on vit le concert comme si c’était le dernier ; comme si c’était le premier aussi. Et puis le mot “catastrophe” est partout et il fait peur. On aimait l’idée de le tordre, de surprendre avec ce mot.

F R U S T R A T I O N M A G A Z I N E
DÉCRYPTER UNE NOTION GALVAUDÉE

POURQUOI IL FAUT EN FINIR AVEC “L’ENGAGEMENT”

« Mobiliser la catégorie de l’engagement comme si elle était en soi l’indice d’une valeur ou d’un positionnement, c’est une façon de ne pas situer politiquement l’action dont il est question, tout en faisant mine de la positionner sur le plan moral. C’est une façon d’en dire le moins possible sur les arbitrages, les prises de position, les choix qui sont faits. »

C O M B A T L E M É D I A

ENTRETIEN AVEC LE DÉPUTÉ LOUIS BOYARD

LA JEUNESSE N’A JAMAIS ÉTÉ AUSSI POLITISÉE

Qu’est-ce qui t’a le plus surpris en arrivant à l’Assemblée Nationale ?

« La qualité du personnel et des services publics qu’on y trouve. Il y a des fonctionnaires dévoués, ultra- compétents, très présents. Il y a un service de poste ouvert de 8 heures à 20 heures. En fait, à l’Assemblée Nationale, il y a tous les services publics… De qualité ! Parce qu’on y met les moyens, et la volonté politique. C’est drôle d’imaginer des députés aller chercher leur courrier à côté de l’hémicycle pour, ensuite, aller voter la destruction de La Poste. » […]

C U R I O S I T Y

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LES PIEDS DANS LE PLAT

Une newsletter pour promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes en questionnant nos habitudes et en explorant nos impensés.

À l’occasion de Noël, une réflexion sur le besoin de préserver l’équilibre des collectifs qui, aussi dysfonctionnels soient-ils, ont le mérite de tenir.

« Combien coûte l’habitude de la poussière sous le tapis, et qui paye ce prix ? »

© Bérénice Journet

C U R I O S I T Y

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COMME À LA MAISON

Une newsletter pour promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes en questionnant nos habitudes et en explorant nos impensés.

Regards croisés entre le livre de Virginia Woolf Une chambre à soi et une série d’anecdotes contemporaines. Épisode 1/3

« Comme à la maison. Ou comment garantir que la chambre à soi demeure un lieu d’émancipation, et ne devienne pas... une soupape de l'oppression ? »

C U R I O S I T Y

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CHAMBRE À PART

Une newsletter pour promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes en questionnant nos habitudes et en explorant nos impensés.

Regards croisés entre le livre de Virginia Woolf Une chambre à soi et une série d’anecdotes contemporaines. Épisode 2/3

« Des repères, des objets, des odeurs, des sons familiers. Des habitudes. Le droit d’être seule, ininterrompue. Le droit de ne pas se prononcer, d’attendre que ça passe. L’absence de menace. La possibilité d’une négligence. »

C U R I O S I T Y

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UN VÉLO À SOI

Une newsletter pour promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes en questionnant nos habitudes et en explorant nos impensés.

Regards croisés entre le livre de Virginia Woolf Une chambre à soi et une série d’anecdotes contemporaines. Épisode 3/3

« Un vélo à soi, ou le jour où j’ai compris que le féminisme était une affaire de matos. »

F R U S T R A T I O N M A G A Z I N E
DÉCRYPTER UNE NOTION GALVAUDÉE

QUI DÉPOLITISE QUI ?

« Descendre dans la rue et revendiquer la prise en considération de la parole citoyenne n’aurait donc rien de politique ? Plus encore, la revendication « apolitique » des mouvements apparaît comme une garantie de leur sérieux ou de leur intégrité. Cela traduit une préoccupation majeure : celle de s’éloigner des partis politiques manifestement caducs et des institutions toujours plus défiées. De l’autre côté, la dépolitisation semble s’imposer comme la mesure de l’essoufflement démocratique. »

L A P A U S E P H I L O

UN ARTICLE SUR LA PRISE DE PAROLE À L’ÉPOQUE DE #METOO

À QUOI RIMENT NOS RUMEURS ?

« Et si les rumeurs n’étaient pas vides de sens ? Les rumeurs seraient-elles quelque chose comme un balbutiement timide, incertain, collectif ? Un appel à l’aide à moitié assumé ? Une revendication inconsciente ?

On parle avec mépris des « bruits de couloir » comme d’un raffut puérile et autotélique. Et si au contraire, les groupes s’appliquaient à « faire du bruit » pour se faire entendre ? […] »

L A P A U S E P H I L O

UNE SÉRIE D’ARTICLES SUR LA PLACE ET LE RÔLE DE LA PHILOSOPHIE DANS NOTRE SOCIÉTÉ

NON, LA PHILOSOPHIE, CE N’EST PAS SEXY

Une série d’articles pour examiner quelques uns des fantasmes que la philosophie peut susciter, et la place qu’elle occupe dans les imaginaires. À rebours de nombreuses idées reçues, la philosophie est une discipline particulièrement prosaïque, où l’inspiration laisse la place au travail et où le talent s’efface derrière la rigueur.

L A P A U S E P H I L O

UN ARTICLE SUR L’INSTRUMENTALISATION DE LA PHILOSOPHIE EN ENTREPRISE

PHILOWASHING : POURQUOI PAS

« Une chose est sûre : la philosophie ne porte en elle aucune garantie morale, éthique ou politique. Cela étant posé, quelques illusions désamorcées, il ne sera jamais interdit de faire rimer Socrate et Planning Strat… Le tout, c’est de savoir où on met les pieds. »

O U I S H A R E

DÉCRYPTAGE

LE DESIGN N’EST RIEN, TOUT EST DESIGN

Le design oblige à un effort conceptuel particulier dans la mesure où cette catégorie n'a jamais su imposer de consensus autour de sa définition.

Pourtant, du design thinking au design graphique en passant par ses mille et une déclinaisons (design de politiques publiques, design capillaire, etc.), le design est partout. Il est présenté çà comme une fin en soi, là comme une réponse en tant que telle. En témoigne le titre d’un numéro de Télérama : Le design peut-il changer le monde ? (Hors-série, 2021).

Cet article a cherché à y voir plus clair : « Pour autoriser un tel niveau de déclinaison terminologique, il doit y avoir un loup quelque part. »

O U I S H A R E

ENTRETIEN AVEC LE PHILOSOPHE ALAIN DENEAULT 1/2

 NOTRE LIBERTÉ CONSISTE DANS LE CHOIX DES MOTS QU’ON UTILISE

Ouishare : Que vous inspire le recours incessant à des adjectifs tels que “vert”, “responsable”, “durable”, “éthique”, notamment lorsqu’on parle de capitalisme, de consommation ou de croissance ?

A. D. : Dans les exemples que vous citez, l’utilisation des adjectifs vise tout simplement à nous distraire des substantifs que sont le capitalisme, la croissance ou la consommation […].

O U I S H A R E

ENTRETIEN AVEC LE PHILOSOPHE ALAIN DENEAULT 2/2

La mondialisation est une oeuvre de colonisation

Ouishare : « Bande de colons, votre dernier ouvrage, porte sur la figure du colon au Canada. Est-ce que cette figure nous permet de comprendre les processus de dépolitisation en cours aujourd’hui ?

A. D. : Ce qui m’a incité à écrire ce livre, c’est que beaucoup de gens au Québec se présentent comme des colonisés et sont en même temps décrits comme des colonisateurs. En réalité, ils sont entre les deux : ils sont à la fois les descendants de français qui ont colonisé le Canada, puis qui furent eux-mêmes “colonisés” par les britanniques. […] »

O U I S H A R E

RÉCIT

LE TEMPS DES UNS, ET LE TEMPS DES AUTRES 

« Comment articuler, d’une part, la nécessité de penser à long-terme avec, d’autre part, les urgences écologiques, qui sont autant de couteaux sous la gorge ? […] »

Un récit en trois temps : Que nous est-il permis d’espérer ? Entrer dans l’arène politique : où est le pouvoir ? Un esprit sain dans un corps sale ?

En compagnie de Julia Cagé, Kate Raworth, Jean-Baptiste Fressoz, Arnaud Bontemps, Flore Vasseur, Abdelaali El Badaoui, Binetou Sylla, Alexandre Monnin, Hélène L’Heuillet, Sarah Durieux Peter Koenig, Bianca Wylie Yves CItton, et bien d’autres.

O U I S H A R E

ARTICLE

EXPERTS PARTOUT, EXPERTISE OÙ ÇA ?

Une série d’articles pour développer le Manifeste de Ouishare. 1/3

« Au sein de Ouishare, les engagements associatifs des uns et les combats militants des autres se rencontrent, se nourrissent et se défient. Qui dit expertise, ne dit pas exhaustivité, ni neutralité. Tout savoir est tributaire d’un point de vue, donc de biais. […] Pour oeuvrer à de telles convergences, nous souhaitons nous positionner à l’instar de la figure du diplomate, telle que Baptiste Morizot la présente : un intercesseur, un traducteur interespèces, un go-between. [...] »

O U I S H A R E

ARTICLE

LES TERRITOIRES, ON LES HABITE OU ON LES QUITTE

Une série d’articles pour développer le Manifeste de Ouishare. 2/3

« Qu’indique-t-on, quand on dit d’une maison qu’elle n’est pas « habitée », ou d’une personne qu’elle est « habitée » par quelque chose ? Quelle différence entre les déclarations « j’habite à Paris »,  « j’habite Paris » et  « je suis logé.e à Paris » ? […] »

O U I S H A R E

ARTICLE

HÂTEZ-VOUS LENTEMENT !

Une série d’articles pour développer le Manifeste de Ouishare. 3/3

« Comment avoir un impact positif ? On entend souvent parler de mesure d’impact. Cette expression directement issue de l’anglais n’est pas neutre : un impact, cela désigne en français la collision entre deux corps. Par extension, on parle d’un choc : la chute d’un cailloux entraîne un impact sur le pare-brise. C’est rapide, visible. Il y a un véritable changement à court-terme. Voilà ce qui est aujourd’hui valorisé et recherché : avoir un impact fort, entraîner une transformation tangible et presque instantanée. […] »

O U I S H A R E

RAPPORT

LE DISCOURS DE LA PRÉCARITÉ ÉNERGÉTIQUE : UNE RHÉTORIQUE DE DÉPOLITISATION

À partir d’un expérimentation menée à Roubaix et réunissant les différents acteurs de la précarité énergétique, ce travail a vocation à documenter l’expérimentation. Il propose une réflexion sur les freins à la rénovation thermique puis sur les discours de la précarité énergétique, faisant l’hypothèse que la compartimentation des précarités et l’approche techniciste du sujet empêchent de s’attaquer au problème de la pauvreté de façon structurelle. 

A S T E R I O N

NEWSLETTER

Une newsletter pour mettre en récit la genèse d’une start-up de l’économie circulaire. Circul’egg valorise les coquilles d’oeuf dans leur circuit à travers l’industrie agro-alimentaire.

C O L L E C T I F B A M

PHILOSOPHIE DE TERRAIN

LE DESIGN ET LE MONDE : LA FIGURE DU PRATICIEN COMME REMÈDE À L’INCURIE

Une enquête en philosophie de terrain pour le studio de design du Collectif Bam, avec Paris 1 Panthéon - Sorbonne.

L I C A

PHILOSOPHIE DE TERRAIN

«TOUS SURVEILLÉS PAR DES MACHINES PLEINES D’AMOUR ? »
Le LICA, ENTRE ÉTHIQUE ET POLITIQUE

Une enquête en philosophie de terrain pour le Laboratoire d’Intelligence Collective et Artificielle, avec Paris 1 Panthéon-Sorbonne.